Il y a toujours un espoir sur l'étendoir du linge.

Brouillonné il y a 6 mois ... jamais postés... récupérés des vieux placard... l'absurdité m'a toujours été là. L'observation, l'amour profonde d'errer dans les ruelles parmis tant de gens différents avec des brindilles de raillon de soleil fleirant mes joue sèche... et surtout l'admiration et... oui l'admiration que j'ai pour les gens .... je publie ... après 6 mois d'hésitations, quand même. Après 4 messages de lancement, je me lance réellement. Vous remarquerez que j'avance toujours très tard ou très tôt, ca dépend comment vous vous levez ! Enfin vous remarquerez que chez moi c'est souvent sous "l'extrème," que je me lance. En ce moment je vis le mouvement, la bascule d'un passage d'une phase à une autre, je ne l'ai pas encore définie car à vrai dire quand tu le vis directement tu n'es pas forcément en condition d'y répondre. Je me souviens avant de partir en Angleterre, quelle appréhension m'embarquait, quelles angoisses ! J'étais parti les mains vides, les yeux remplis, j'avais dis "oui", "only" "pour acquérir la maturité", (ce que je disais à tout le monde). "Je trouve que c'est important, blabla, l'anglais, blabla...j'avais surtout un manque...de moi... j'étais à la recherche...j'étais en ivresse je cherchais la sagesse. Un an après : ben j'ai eu pas mal de fun, j'ai appris à me connaître ce qui est relativement "koo", de temps à autre se retrouver face a sa gueule ne fait pas de mal sans non plus finir narciste et mourir dans son reflet. Je me suis assoiffé des autres sans les finir à la pulpe... Toi peux s'assoiffer d'un regard...Toi se dit dans les rues de Londres : "Je voudrais son cou ; Elle, je voudrais ses lunettes ; Lui, ... je voudrais sa profonde vie ; A lui... sa montre ; A elle ses couettes blondes finies par deux bouclettes ; Elle son ventre ; Lui ...je veux sa vie, sa nonchalence ; Lui sa démarche ; Elle son pull." (je respire)... 'Oh ! (je reprend) ... ...Elle sa carrure, Lui sa prestance, Elle sa boucle...". C'était un jour ensoleillé sur un trottoir Anglais, réciproquement j'avais croisé, Une nana coincé aux cheveux tirés ; Une autre brune cheveux détachés, aux armatures rouges ; Lui cheveux bouclés non intentionné, brun, gras et fin, cotonné d'un pull vert gris ; Lui il était assis derriere une vitre d'un bar, regard dans l'épaisseur du vitrage, la bouche sur les doigts sérrés, une montre au poignet ; ... ... J'avais aussi croisé aussi une petite blondinette pas plus haut que 4 ans, au pantalon frisonnant rouge assorti aux élastiques tirant ses chouettes couettes. Elle, elle était enceinte. Lui, regard droit devant lui, le ventre ressorti fringué aux dates périmées, cheveux non coupé depuis ses trois derniers étés, lunettes datées de la naissance de mon père, il avait l'air à l'aise dans ses basket, périmées (à préciser) aussi. Lui cheveux court, mal rasé, les yeux encore au lit, fin de matiné pas réveillé c'était bon à admirer. Démarche au coin carré, à la grandeur proportionné, il était aisé par sa maturité et ses années passées. Une petite grand mère au chouette pull qu'il était ! Elle, elle était hotesse de l'air et tout qui allait avec. Lui, il était jeune, blond avec les rayons juste derrières ses ailerons, il le savais, et il était beau et fort sous ses carrés noires contres les UV. Elle, une autre petite mamie avec les cheveux, au si peu, raide et laid, mais de mes jumelles intégrées à ma rétine j'ai put apercevoir la naissance d'une boucle blonde au teint gris ! Qui te dis que cette mamie ne vas pas devenir super mannequin à l'age où ils ne font plus rien ! Il y a toujours un espoir sur l'étendoir du linge... même, au soir.